Nieft der Produktioun vu de Vokaler am Lëtzebuergeschen ënnersicht d’Tina Thill och d’Aussprooch vu franséische Spriecher, déi Lëtzebuergesch schwätzen. E Verglach tëschent deene Produktioune liwwert beispillsweis Informatiounen iwwert d’Aussproochschwieregkeeten, mat deene franséisch Spriecher konfrontéiert ginn, wa se Lëtzebuergesch léieren. Nächsten Dënschdeg stellt D’Fuerscherin Resultater aus senger phonetescher Analys vir. D’Fuerschungsfroen an Ziler vu senger Aarbecht formuléiert hatt a sengem Abstract:
Production des voyelles du luxembourgeois par des apprenants francophones
« Comment les voyelles du luxembourgeois sont-elles produites ? Quelles différences peut-on constater entre les productions de locuteurs luxembourgophones et francophones ? Comment les francophones produisent-ils les diphtongues du luxembourgeois ?
L’essor de l’enseignement du luxembourgeois en tant que langue étrangère suggère une utilisation croissante de la langue au sein de la société luxembourgophone. Le luxembourgeois est sujet d’intérêt pour la recherche scientifique : en tant que langue apprise à l’oral par les locuteurs natifs et non enseignée dans les écoles, le luxembourgeois est sujet à une grande variation. Les variétés régionales et les nombreux emprunts du français et de l’allemand constituent les facteurs principaux de cette variation. À l’opposé, l’enseignement du luxembourgeois en tant que langue étrangère se fait à l’oral et à l’écrit. En constatant ce contraste, nous pouvons nous demander dans quelle mesure il est possible de définir une référence phonétique pour la langue afin d’étudier, dans une approche comparative, les productions de locuteurs natifs et d’apprenants francophones. Le système vocalique du luxembourgeois prête bien à cette étude, puisque les caractéristiques des voyelles diffèrent en grande partie de celles des voyelles du français.
Dans le cadre de ma thèse effectuée à l’Université du Luxembourg et à l’Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3, je présente des analyses acoustiques sur les productions natives et non natives des monophtongues et des diphtongues du luxembourgeois. Le but de cette étude est, d’un côté, d’approfondir les descriptions phonétiques sur le luxembourgeois et, d’un autre côté, de rendre compte des difficultés que peuvent rencontrer des locuteurs francophones qui apprennent le luxembourgeois en tant que langue étrangère. »
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